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Festival de Cannes semaine de la critique

 

Acid : la petite section qui continue de monter...

Cosmodrama, de Philippe Fernandez
Crache cœur, de Julia Kowalski
De l'ombre il y a, de Nathan Nicholovitch
Gaz de France, de Benoît Forgeard
Je suis le peuple, d'Anna Roussillon
Pauline s'arrache, d'Emilie Brisavoine
The Grief of Others, de Patrick Wang
La Vanité, de Lionel Baier
Volta à terra, de João Pedro Plácido

Cette section dédiée au jeune cinéma en quête de distributeur annonce que The Grief of Others en a déjà trouvé un dès l'annonce de la sélection. Ce drame familial est le second long métrage de l'acteur et réalisateur Patrick Wang, à qui l'on doit In the Family (2008), primé aux Festivals de San Diego et San Francisco.

Un film français... de science-fiction attire également l'attention : Cosmodrama est le second long métrage de Philippe Fernandez, et réunit Jackie Berroyer et Bernard Blancan. Le cinéaste avait réalisé en 2008 Léger tremblement de paysage.

Autre second film, Gaz de France de Benoît Forgeard (Réussir sa vie), est une comédie... de politique-fiction, située dans le cadre de l'Élysée en 2020. Olivier Rabourdin et Philippe Laudenbach font partie de la distribution.

Trois cinéastes ont opté pour des coproductions. Julia Kowalski conte dans Crache cœur, son premier long métrage, l'attirance d'une jeune Française pour un ouvrier polonais.

Nathan Nicholovitch, qui avait signé Cosa Nostra (2012), évoque dans De l'ombre il y a le désir de paternité d'un travesti français de passage à Phnom Penh.

Production franco-suisse interprétée par Patrick Lapp et Carmen Maura, La Vanité de Lionel Baier a pour thème le suicide assisté. Le cinéaste, également auteur de documentaires, a réalisé plusieurs longs métrages de fiction dont le film gay Garçon stupide (2004).

Les trois autres œuvres présentées sont des documentaires. Volta à terra de João Pedro Placido suit un berger dans un petit village du Portugal.

Deux films français ont été sélectionnés. Il s'agit de Pauline s'arrache d'Emilie Brisavoine et Je suis le peuple d'Anna Roussillon, qui évoque le printemps égyptien.

Gérard Crespo