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Un botaniste s'aperçoit qu'un specimen d'arbre de sa forêt a autrefois servi à confectionner un stradivarius. Des scientifiques doivent venir vérifier cette découverte prochainement. Au même moment, un jeune détective est chargé de surveiller une kleptomane agissant tous les 25 de chaque mois. Les deux récits se mêlent et se coordonnent autour de la date commune du 25 juillet. Lente et bercée par la musique classique, la première histoire s'attache à la nature et aux traditions.

La deuxième plus rythmée, accompagnée de musique techno, s'inscrit dans le milieu urbain et stressé de la société japonaise. Deux mondes totalement différents, et étrangers l'un à l'autre mais qui doivent savoir cohabiter dans une même époque. Interrogation récurrente des films japonais : le choc entre cultures ancestrale et moderne. Ce premier film de Wataru Hayakawa, tourné et projété en 16mm, donne par moment l'impression d'un documentaire sur la forêt quand une voix

off poétise solennellement sur le vent dans les feuilles des grands arbres. Sans grand intérêt, le scénario s'effiloche, les idées manquent et la fin se fait vite attendre. La mise en scène très indécise et "amateur" reste trop extérieure à la psychologie des personnages pour que l'on s'y attache. La courte durée du film n'enlève rien à sa longueur.

Julien Camy