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Est-ce
un hasard si, en cette fin de siècle, les enfants terribles
du cinéma ont donné de leur uvre une image
assagie, voire apaisée, au point qu'on leur reprocha presque
de ne pas avoir été "festivalement" corrects
: tandis que Pedro Almodovar livrait son incontestable chef-d'uvre,
ceux-là ont privilégié les respirations,
le recul, une approche différente. Ils relayent avec talent
le bruit et la fureur qui ont envahi les écrans du XXe
siècle, adoucissent les blessures et
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estompent
les coups de "blues" largement mis en scène par
nombre de films de ce 52e Festival International de Cannes. Cette
année, c'est donc Alvin Straight qui guide l'Histoire vraie
du Festival : avec son optimisme pour dissiper les nuages lorsqu'ils
se feront trop lourds, sa détermination pour continuer
la route jusqu'au bout, sa sérénité pour
tempérer les vaines polémiques.
Marie-Jo
Astic
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