Self Made |
Une comédie noire rapidement agaçante
Après avoir triomphé en 2007 avec Les Méduses, conte de fée onirique et esthétique, Shira Geffen faisait en 2014 son retour à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes. Malheureusement, le résultat est bien loin de sa précédente réalisation, le film manquant cette fois-ci complètement sa cible en raison de facilités scénaristiques et d’une mise en scène brouillonne. Le métrage débute par un lit qui se casse, une femme en reçoit un coup sur la tête et hérite d'une amnésie totale. Progressivement, le mystère autour de cette femme s’éclaircit, le spectateur découvre alors qu’elle est une artiste juive influente, avant-gardiste et jusqu’au-boutiste, s’étant même fait retirer son utérus pour en faire un sac – Oui, elle ne rigole pas quand il s’agit d’Art. |
Alors que la coutume de rigueur pour traiter du conflit israélo-palestinien est le drame dur et sans concession, le choix de l’absurde paraissait aussi ambitieux qu’intéressant. Indéniablement, la réalisatrice maîtrise parfaitement sa trame narrative, réussissant à imbriquer toutes ces saynètes improbables pour lier le destin de ces deux êtres avec une aisance jouissive. Christophe Brangé En collaboration avec le site Abus de ciné
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1h29 - Israël - Scénario : Shira GEFFEN - Interprétation : Sarah ADLER, Samira SARAYA, Doraid LIDDAWI. |