L'histoire-de-deux-types-rigolos-passagers-clandestins-poursuivis-par-un-méchant Si la réussite d'une comédie dépendait de la qualité des ingrédients utilisés pour son élaboration, on devrait avoir à faire ici à un film désopilant : un scénario-hommage à la grande époque qui évoque les films des Marx Brothers, les talents d'acteurs du duo Tucci-Platt façon Abott et Costello, les apparitions

inattendues et décalées d'Isabella Rossellini ou de Woody Allen. Hélas, le résultat de cette production n'est pas égal à la somme de ses parties. Même si les premières minutes donnent quelque peu le change, on sombre très vite dans une pochade étonnamment laborieuse et poussive. La déception est proportionnelle à l'attente initiale, et on se surprend à s'ennuyer ferme dans les séquences censées provoquer chez

le spectateur une convulsion rythmique et saccadée du diaphragme. En d'autres termes, The Impostors offre tous les pré-requis du bide total.

Daniel Rocchia