The Island |
« Courage mon amour » Tout va bien pour Sophie et Daneel jusqu’au jour où Sophie décide unilatéralement d’un voyage en Bulgarie, auquel Daneel semble plus que réfractaire. Mais ce que femme veut… les voilà à l’aéroport de Sofia, où ils prennent la route. En voiture, Daneel apprend à Sophie qu’il est né dans ce pays et qu’il y a passé les dix premières années de sa vie dans un orphelinat. Comme tout laisse à penser que ces deux-là ne se sont pas rencontrés la veille, et si on peut admettre que Daneel ait préféré taire son statut d’orphelin, on comprend moins bien que Sophie apprenne la nationalité de son compagnon par un concours de circonstances aussi tordu. Et à partir de là rien ne va plus pour The Island, le film.
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À partir de là, préférant fuir l’agitation de la côte, Daneel propose à Sophie de l’emmener là où il ne voulait surtout pas aller, c’est-à-dire à l’île de son enfance, dite « demi-île » ou encore « bolchevique », bref un lieu qui va déclencher chez ce personnage déjà assez désagréable au départ des actions et réactions de plus en plus bizarres et de moins en moins supportables pour Sophie qui essaie dans un premier temps de donner le change et de se persuader que tout va bien, jusqu’à se résoudre à admettre que si elle aurait su… Après que moult phénomènes insolites ne se succèdent, impuissants à susciter le moindre intérêt, le tournant que prend le film dans sa dernière phase est tout aussi stupéfiant que vain. Avant de se laisser engloutir trop profondément dans ce salmigondis, Lætitia Casta est très bien. Mais que diable est-elle venue faire dans cette galère ? Marie-Jo Astic
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1h50 - Bulgarie, Suède - Scénario : Kamen KALEV - Interprétation : Thure LINDHARDT, Laetitia CASTA, Boyka VELKOVA. |