Indiana Jones et le royaume du Crâne de cristal |
Les premiers volets de la série constituent une référence. Renouvelant le cinéma d'action dans les années 80, Les Aventuriers de l'arche perdue (le plus réussi), Indiana Jones et le temple maudit et... La dernière croisade avaient réussi à recycler le meilleur du film d'aventures hollywoodien en révélant un univers singulier. Harrison Ford y conquit ses galons de star et imposait le personnage de professeur le plus sportif de l'histoire du cinéma... |
Reste que c'est le minimum syndical pour ce genre de projet et que le spectateur se surprend à regarder sa montre, ce qui est le comble pour un « Indiana Jones ». Est-dû au vieillissement du cinéaste, désormais dépassé sur son propre terrain par les Jackson, Cuaron et autres Raimi ? Le sentiment de lassitude semble prédominer dans ce qui semble un super-bonus et l'imagerie kitsch de bande dessinée paraîtra bien fade (la grotesque séquence finale). La mayonnaise ne prend pas pour certains effets (Indy rescapé d'une attaque nucléaire en se cachant dans un réfrigérateur) et les seconds rôles sont inégaux : était-il nécessaire de faire appel à Cate Blanchett, peut-être l'actrice la plus fine du cinéma mondial, pour camper ce personnage insignifiant de méchante Ninotchka ? Le choix de Shia LaBeaouf pour interpréter le fils est en revanche une bonne surprise et l'acteur apporte une note de jeunesse et de fantaisie à ce blockbuster. Gérard Crespo
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2h03 - USA - Scénario et dialogues : David KOEPP - Photo : Janusz KAMINSKI - Décors : Larry DIAS - Musique : John WILLIAMS - Montage : Michael KAHN, A.C.E - Son : Ronald JUDKINS - Interprétation : Karen ALLEN, Cate BLANCHETT, Harrison FORD, John HURT, Shia LABEOUF, Ray WINSTONE. |