Párpados azules Blue Eyelides de Ernesto Contreras Semaine internationale de la critique |
Soledad Malgré une mise en scène un peu fade, reflétant l’atmosphère pesante du film et l’absence de dynamisme, le réalisateur mexicain Ernesto Contreras, nous présente son premier long métrage porteur d’un trésor philosophique sur la vie, d’une grande justesse. |
De même que l’oiseau du bonheur et de la vie est enfermé dans sa cage, la femme est prisonnière d’elle-même. Elle se réconforte en repliant ses ailes, se réfugiant alors au sein de cette prison dorée que lui offrira son ambiguë relation avec Victor où l’amour et l’alchimie sont comme les couleurs de l’espoir : absentes mais attendues. Catherine Ramakers |
L’amour à tout prix Il était une fois un réalisateur, Ernesto Contreras, qui créa Parpados Azules, une anti-comédie romantique. Ce premier long métrage montre deux inconnus, deux anti-héros, deux miroirs négatifs qui vont être amenés à partir en voyage à « Playa Salamandra ». Mais avant de partir, ils tentent de faire connaissance. Pourtant sans alchimie, les rencontres ne peuvent aller très loin… |
Le rythme est lent, voire inexistant. Le réalisateur a donc insisté sur une longueur de temps « réelle » et non sur une longueur « fictive » pour représenter l’ennui. Kévin Durivaux
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A la recherche de son double Le réalisateur mexicain Ernesto Contreras signe son premier long métrage : Parpados Azules, en français Paupières Bleues. Ce titre, vague, reflète bien le contenu du film. En effet, le scénario est assez banal et confus. |
L’éclairage permet de mettre en valeur la psychologie de Marina et Victor, également accentuée par l’utilisation de plans originaux. Ainsi, lorsque Marina est étendue nue sur son lit, le jeu des ombres nous emporte dans son univers intime, sans pour autant nous sentir coupable de quelque voyeurisme. Elodie Balaguer |
Des faits, défaite… Lorsque Marina gagne un voyage pour deux personnes à Playa Salamandra, elle prend conscience de la solitude qui berce son quotidien. Elle n’a pas d’amis et a pour seule famille une sœur quelque peu égoïste… Un soir, elle rencontre Victor, une vague connaissance du collège, dans un bar. Elle lui propose alors, désespérée, de l’accompagner… |
C’est donc un film sur la solitude que nous proposent deux frères, réalisateur et scénariste, Ernesto et Carlos Contreras. Ernesto avoue d’ailleurs : « Les idées viennent de Carlos et nous les développons ensuite ensemble ». Idées sublimées par le jeu des acteurs Cecilia Suarez et Enrique Arreola. Dommage que la musique ne soit pas à la hauteur de ces performances. Elle n’accentue que vaguement le sentiment de mélancolie des protagonistes. Morgane Duval |
Romance maladroite Parpádos Azules (Paupières bleues) ou l’antithèse de la comédie romantique. C’est avec ces mots que le réalisateur Ernesto Contreras nous présente son premier long métrage. Mais pourtant, le scénario n’échappe à aucun des clichés du genre : la séparation d’avant retrouvailles, le « coup de la panne » et même la demande en mariage sous la pluie… Ou encore, simplement les personnages : Marina et Victor, deux êtres totalement seuls, à la vie dénuée de tout sens, qui se rencontrent et tentent de s’aimer. |
Leur rencontre ne change en rien la banalité de leur quotidien, et ces quatre-vingt-dix minutes sont tout simplement dépourvues de toute évolution sur le plan relationnel. Leurs rapports sont entièrement construits sur un ennui profond et permanent, ce que, soit dit en passant, le spectateur n’a aucun mal à ressentir. Certes, la prestation des acteurs est tout ce qu’il y a de plus correct. Mais là non plus, aucune vague n’est à attendre : ils se contentent de feindre l’ennui. Constance Déchelotte |
1h38- Mexique - Scénario :Carlos Contreras - Photo : Tonatiuh Martínez - Décors : Érika Ávila - Musique : Iñaki - Montage : Ernesto Contreras, José Manuel Cravioto - Son : Enrique Ojeda - Interprétation
: Cecilia Suárez, Enrique Arreola, Ana Ofelia Murguía, Tiaré Scanda, Luisa Huertas. |