Baguettes chinoises, aiguille à tricoter, grille-pain, ciseaux… nous voici résolument à l'intérieur d'un univers de femmes. L'une, Sarah, sur le point d'accoucher, passe sa dernière nuit chez elle, la seconde c'est le bébé qu'elle porte, la troisième va venir leur faire passer une folle nuit en tentant – et en arrivant – à lui voler son bébé directement à l'intérieur de son ventre.
Quatre mois avant, ladite Sarah a eu une collision, fatale pour son mari, contre une voiture noire…
Vrai film de genre à la française parfaitement réussi, A l'intérieur, à peine terminé un générique placentaire, utilise tous les codes usités en la matière, ne laissant aucun répit au spectateur à l'occasion de cet avènement d'un petit Jésus – c'est la belle nuit de Noël – pour lequel la mère, déjà passablement déprimée, devra non seulement se passer d'épidurale, mais subir vaillamment les pires traumatismes que lui infligera la visiteuse.