Geminis Albertina Carri Quinzaine des réalisateurs |
La
cinématographie argentine ces dernières années, au travers de sa
nouvelle génération de cinéastes, est la plus dynamique du continent
sud-américain.
De nombreux films connaissent une distribution commerciale en France.
A Cannes ont été présentés notamment « La Niña santa de
Lucretia Martel en 2004 (Compétition) et El Bonarense de Pablo Trapero en 2002 (Un Certain Regard), deux cinéastes considérés
comme les chefs de file de cette « nouvelle vague ». |
Un
sujet intéressant, l’inceste comme révélateur des hypocrisies familiales
et
sociales, mais un traitement décevant qui donne lieu à un film plutôt languissant.
Le spectateur devine assez vite le cheminement que prendra le récit jusqu’à la
révélation finale. Une scène qui se voudrait le climax du film mais dont les
partis pris de mise en scène (étirement du temps, suspense…) paraissent factices
et sans enjeu puisque la liaison entre le frère et la sœur est révélée au public
dès les premières séquences. |
1h25 - France/Argentine - Scénario : Albertina Carri, Santiago Giralt - Photo : Guillermo Nieto - Décors : Maria Eugenia Sueiro - Son : Jesica Suarez, Federico Esquerro - Musique : Edgardo Rudnitzky - Montage : Rosario Suarez - Interprétation : Lucas Escaril, Maria Abadi, Daniel Fanego, Cristina Banegas. |