Douches froides
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Premier
film d’Antony Cordier, Douches froides fut l’une des très bonnes surprises
de la Quinzaine des Réalisateurs.
Plus qu’un film sur l’adolescence, plus qu’un film social, il est étudie avant
tout une certaine logique du sacrifice, dans la vie quotidienne tout autant que
dans le domaine du cœur. Il pose aussi la question des différences, qu’elles
soient sociales ou encore sexuelles.
Mickael et Vanessa, amis d’enfance, sont dans la même classe. Si elle est passée maître en exposés strip-tease, lui pratique le judo à un haut niveau, ce qui lui vaut l’intérêt que lui porte Louis Steiner, entraîneur renommé. Il fait ainsi connaissance du fils Steiner, Clément également judoka, et pénètre dans le monde des riches. Chez lui, la systématique difficulté à boucler les fins de mois a plongé sa famille dans une sorte de jeu de privations névrotiques, qui n’altèrent en rien un féroce appétit de vivre et de survivre aux enquiquinements de l’existence. |
Un
principe
du “contre mauvaise fortune, bon cœur”, qui, loin d’amuser Mickael, va le pousser à anticiper
les événements qui changeront le cours de sa vie. Puisque celle-ci n’est faite
que
de
sacrifices,
il
va
prendre
les
devants, se sacrifier lui-même, se priver volontairement de sa petite amie en
offrant à Clément de la partager. |
1h42 - France - Scénario : Anthony Cordier avec la collaboration de Julie Peyr - Photo : Nicolas Gaurin - Son : Pierre Tucat, Nicolas Moreau, Nicolas Naegelen - Musique : Nicolas Lemercier - Montage : Emmanuelle Castro - Interprétation : Aurélien Recoing, Claire Nebout, Jean-Philippe Ecoffey, Florence Thomassin, Salomé Stévenin, Johan Libéreau, Pierre Perrier. |