Bahia,
ville basse |
Deux
amis d’enfance, propriétaires d’un bateau à moteur, rencontrent une
streap-teaseuse dont ils s’éprennent tous les deux. Sur de belles images
touristiques, les trois tourtereaux forment un triangle amoureux qui
a du mal à résister à la violence des sentiments et la jalousie, tout
en mettant une amitié à rude épreuve. Mais la musique adoucit les mœurs
et l’entrain de la bande originale mènera au (relatif) happy end.
« Qu’est-ce qui empêche ces personnages d’être heureux ? », s’est demandé le réalisateur au stade du scénario. Citant Jules et Jim de François Truffaut, Sérgio Machado cherche toutefois à s’en démarquer en voulant laisser une chance à ce trio infernal. |
La
comparaison avec le classique de la Nouvelle Vague écrase pourtant,
il faut le souligner, cette œuvrette colorée qui n’échappe à aucun
cliché : ainsi, un Américain se suicide dans la chambre de la prostituée,
qui sera évidemment soupçonnée de l’avoir tué avant d’être rapidement
disculpée ; dans une autre séquence, une ultime bagarre entre les deux « frères » permettra
de vider l’abcès, avant la réconciliation finale… |
1h40 - Brésil - Scénario, dialogues : Sergio Machado, Karim Ainouz - Photo : Toca Seabra - Décors : Marcus Pedroso - Son : Leandro Lima, Romulo Drummond - Musique : Carlinhos Brown, Beta Villares - Montage : Isabela Monteiro de Castro - Interprétation : Alice Braga, Lazaro Ramos, Wager Moura. |