En attendant Shrek Junior

Il fallait bien quelque chose de plus — et pas qu'un petit rien — aux nouvelles aventures du désormais célèbre ogre virtuel mais puant pour se retrouver une deuxième fois en compétition officielle à Cannes. D'autant que le premier opus avait le bénéfice de l'effet de surprise, difficile à assumer pour le second.
Alors que les techniques d'animation ont été encore améliorées largement, notamment dans tout ce qui concerne les textures, les fluides, les chevelures, les expressions de visage devenues d'une finesse incroyables, c'est du côté du scénario et de la narration que Shrek 2 impose ses qualités. Pour raconter la banale et incontournable visite aux beaux-parents après le voyage de noces, Andrew Adamson et son équipe ont tissé un canevas foisonnant mais précis, au rythme plus serré que dans Shrek 1, ne laissant que très rarement le récit en roue libre.