20h17,
rue Darling
8:17 pm. Darling Street
Bernard Emond
Semaine
Internationale de la Critique
20h17,
rue Darling |
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| Si
le hasard n'existe pas,"en toute", c'est que Gérard, anti héros totalement
égocentré du film (Luc Picard), a survécu à l'explosion qui souffla son
"bloc" de la rue Darling, district de Hochelaga, Montréal, 20H17. Cependant,
être en vie, alors que ses voisins ne sont plus, ne constitue pas pour lui,
forcément, une chance de vivre. Après une série d'interminables plans fixes
devant la carcasse de moins en moins fumante de son immeuble, G. laisse
enfin son scepticisme ahuri, pour se saisir de la situation : renouant avec
son passé, peu glorieux, de chroniqeur people dans le papier local, il se
met sur le coup. |
L'inspecteur
mène l'enquête, donc, sur les circonstances de ce qu'il faut bien
nommer "le drame",auprès des gens du quartier. Ce qui offrait ici à Bernard
Emond l'occasion magnifique de faire évoluer son film, pourquoi pas, vers
le portrait social, inédit, qui aurait utilement illustré la richesse
humaine du quartier populaire de Montréal. Evitant,(pour quelles raisons?)
de nous donner à voir ce qui apparaissait tout à coup comme le possible
mobile du film, on reste sur sa faim en suivant, tant bien que mal, les
errances ethyliques désordonnées d'un rescapé de la vie peu convaincant. |
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| 1h41 - Canada - Scénario : Bernard Emond - Photo : Jean-Pierre St-Louis - Son : Marcel Chouinard, Hugo Brochu, Martin Allard, Luc Boudrias - Musique : Robert Marcel Lepage - Montage : Louise Côté - Interprétation : Luc Picard (Gérard), Guylaine Tremblay (Angela), Diane Lavallée (Chantal), Markita Boies (Madame Caron), Micheline Bernard (Madame Laperrière), Lise Castonguay (Marie-Rose), Vincent Bilodeau (Lieutenant Geoffrion), Fanny Mallette (Denise), Alexandrine Agostini (nièce de Madame Dumais), Patrick Drolet (Karl) |