Laurel
Canyon Lisa Cholodenko Quinzaine des Réalisateurs |
Après
High Art en 1998, Lisa Cholodenko récidive à la Quinzaine et c'est
tant mieux. En débarquant à un certain moment de la vie de Sam et Alex,
si bien rangée, on se doute bien que les choses ne vont pas durer ainsi.
Sinon point de film et point de rencontre avec Jane — inénarrable Frances
McDormand — légendaire productrice de disques professionnellement et mère
de Sam état civilement : « un désordre de croissance » selon son fils. Le couple, tout juste sorti de la fac de médecine de Harvard, doit se rapprocher de Los Angeles, Sam pour terminer son internat dans un institut neuropsychiatrique renommé, Alex pour achever sa thèse sur les génomes des drosophiles (!). Ils acceptent la proposition de Jane, résidente à Laurel Canyon, lieu de prédilection de nombreux |
musiciens,
rock-stars et autres producteurs. Un autre monde : comme dirait Woody
Alen, ici on ne classe pas comme là-bas. Sam a pris bien garde d'avertir
Alex des travers de sa mère et de sa vie quelque peu dissolue, pour lui
éviter un choc. Et de fait, le personnage est loin d'être ordinaire et
va séduire Alex au-delà de ce qu'on pouvait espérer. Vivre dangereusement
peut aussi consister à oser un strip-tease au rythme du Bonny and Clyde
de Gainsbourg. |
1h42 - Etats-Unis - Scénario : Lisa Cholodenko - Image : Wally Pfister - Son : Steve Nelson - Décor : Stephanie Gilliam - Musique : Craig Wedren - Montage : Amy Duddleston - Interprètes : Frances Mc Dormand, Christian Bale et Kate Beckinsale. |