Ziré Nouré Mâh
Reza Mir-Karimi
Semaine Internationale de la Critique
Grand prix du meilleur long métrage de la SIC
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the Moonlight Ziré Nouré Mâh Reza Mir-Karimi Semaine Internationale de la Critique Grand prix du meilleur long métrage de la SIC
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Le
premier long métrage de Reza Mir-Karimi L’enfant et le soldat
avait déjà retenu l’attention dans différents
festivals internationaux. Son second film, présenté par la
Semaine Internationale de la Critique, s’intéresse avec audace
aux milieux religieux et plus particulièrement à la formation
des imams dans les écoles coraniques. Aucune prétention esthétique,
ni la volonté d’un pamphlet anti-religieux, mais un ton satirique
et une dose d’humour qui donnent toute son originalité à
l’œuvre. Seyyed Hassan, jeune homme d’origine rurale, aspirant mollah à Téhéran, à la vocation incertaine, partage, avec les autres novices, l’enseignement et les préparatifs de la future ordination. On lave les tapis à grande eau dans les patios, on chahute, on brocarde la foi. Le tissu acheté pour fabriquer sa robe et son turban lui est dérobé dans le métro par un gamin des rues, déluré et sympathique, qui se révèlera être un diable puisque le vol de la tenue du futur mollah va faire basculer le héros dans un autre monde. |
À
la recherche du voleur, Seyyed Hassan va, sous un pont d’autoroute,
peuplé de chapardeurs, de clochards et autres marginaux, champions
de la récupération, découvrir un autre aspect de
la réalité. La nuit, cet antre se transforme, à la
lueur des feux, en un royaume où la chaleur des hommes permet de
tout partager. Cet enseignement-là le séduit beaucoup plus
que la voie religieuse, n’offrant que pouvoir et sécurité
et c’est tardivement qu’il rejoindra la cérémonie
des mollahs. |
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1h36 - Iran - Scénario :
Reza Mir-Karimi - Photo : Hamid Khozouee-Abyaneh
- Son : Mohamad Mokhtari - Décor
: Reza Torabi - Musique : Mohammad
Reza Aligholi - Montage : Nazanin Mofakham
- Interprètes : Hossen Parsatar, Hamed Rajabali,
Mehran Rajabi, ali Bokaian, Mahmoud Naearalian, Asghar Heydari, Fereshteh
Sadr-Orafaie, Shaghayegh Dehgan. |