De
l'eau tiède sous un pont rouge |
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Voilà
comment un Japonais désenchanté (voir Desert moon)
va savoir redonner un peu voire beaucoup de sel à sa
vie. Yosuke est lui aussi est victime de l'impitoyable monde du travail
et lui aussi se retrouve séparé de sa femme et de son fils
(femme ingrate, qui, faute de rentrées d'argent, va d'ailleurs l'abandonner
définitivement). Mais au lieu de rencontrer un jeune prostitué
perverti de mauvaises idées, Yosuke va rencontrer Taro, vieil SDF
philosophe survivant sur les quais de Tokyo. La grande différence
avec Desert moon, c'est qu'à partir de maintenant commence une vraie
histoire. A la fin de la guerre, Taro a caché un bouddha en or, dans une maison située à côté d'un pont rouge, dans la péninsule de Noto. Trop épuisé pour entreprendre le voyage, Taro va demander à Yosuke de partir à la recherche de son trésor. Il lui offrira le bouddha en échange du récit de son voyage. Yosuke part, fidèle à sa promesse : il trouve le pont, la maison. Mais la jarre sensée contenir le bouddha est vide. Dans la maison, il trouve aussi une grand-mère tout occupée à écrire d'innombrables prédictions et une belle jeune |
fille, Saeko.
On apprendra plus tard que, toute petite, Saeko a failli se noyer dans
la rivière et que lorsqu'on l'en a sortie, son corps n'a jamais |
1h59 - Japon - Scénario et dialogues
: Tomikawa Motofumi, Tengan Daisuke, Imamura Shohei
- Images : Kamatsubara Shigeru
- Musique : Ikebe Shinichiro - Montage
: Okayasu Hajime - Décors : Inagaki
Hisao - Interprètes : Yakusho Koji,
Shimizu Misa, Baisho Mitsuko, Fuwa Mansaku, Kitramura Kazyo. |